Un lieu de ressourcement pour les femmes combattantes à Ottawa

une femme avec un âne
Bert est un âne standard qui est venu à l'organisme en tant qu'animal de ferme avec très peu d'interaction humaine. Après une année de formation, Bert détient maintenant le grade de Sergent et fait partie intégrante du programme de thérapie. (Crédit photo : Marie Illés)
Marie Illés - CJFO - OttawaON | 07-11-2022
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Le 11 novembre est le Jour du Souvenir et du 5 au 11 novembre, le Canada commémore la Semaine des Vétérans. À cette occasion, Marie Illés a rendu visite au Jardin de ressourcement des femmes combattantes situé à Ottawa.

C’est en 2015 que le Jardin de ressourcement des femmes combattantes est fondé à titre d’organisme sans but lucratif. Carole (dont le prénom a été modifié pour des questions de sécurité) cherchait depuis 2010 des groupes de soutien, mais elle a eu du mal à trouver un lieu qui s’occupait des besoins des femmes vétérans.

« 25 % des femmes des Forces armées canadiennes ont été agressées sexuellement, elles ne vont pas nécessairement se sentir en sécurité dans un groupe, dont 98 % des membres sont des hommes. » - Carole, ancienne vétéran.

La Dre Erin Kinsey, est une vétéran blessée de la guerre du Golfe. Elle a servi pendant huit ans dans les US Air Force en tant qu’analyste du renseignement des forces soviétiques. Elle est la directrice exécutive de ce lieu qu’elle a créé avec sa conjointe. « Après nos services, on vit une vie avec plein d’ombrages, et on se retrouve souvent toute seule avec nos pensées, et on voit que beaucoup de gens restent dans leurs maisons. Cette place-là réunit les gens », explique l’initiative la Dre Kinsey.

La vision du JRFC est de « fournir un soutien communautaire bienveillant et professionnel à ceux qui ont servi courageusement et généreusement notre pays, mais qui ne correspondent pas au stéréotype sociétal d'un ancien combattant militaire. Cela comprend les femmes, les minorités ethniques, les autochtones et ceux qui s'identifient comme 2SLGBTQ », décrit le site internet de l’organisme.

Parmi les programmes : thérapie assistée par les animaux, jardinage communautaire, soutien par les pairs. Actuellement, l’association comprend une cinquantaine de membres. Pour avoir plus d’information, rendez-vous sur le site du Jardin de ressourcement des femmes combattantes.

Voici le reportage de Marie Illés: