Paulette, Sally, Teddy et Vicky, une famille d’au moins 3 ouragans se rapprochent de la Nouvelle-Écosse

Paulette et Sally, les deux premiers ouragans de cette série à remonter le long des côtes américaines. Photo : NOAA
Paulette et Sally, les deux premiers ouragans de cette série à remonter le long des côtes américaines. Photo : NOAA
Valentin Alfano - CKRH - HalifaxNS | 15-09-2020
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C'est un phénomène extrêmement rare qui se déroule actuellement dans l'atlantique, une famille de 3 ouragans et une tempête tropicale évolue en même temps dans l'océan. Alors que Paulette, la plus ancienne des quatre a été classée en catégorie 2 samedi et évolue au sud-est des côtes néo-écossaises sans impact sur la province, Sally, la seconde est entrée en collision avec la Floride hier, provoquant des inondations et des dégâts. Selon Bob Robichaud du centre canadien de prévision des ouragans basé à Dartmouth, Sally n'atteindra pas les côtes de la Nouvelle-Écosse avec une force suffisante et la situation n'est pas préoccupante pour l'instant.

Pour Bob Robichaud, c'est Teddy, le 3e ouragan, actuellement au large des côtes de l'Amérique centrale qu'il faut surveiller.

"Teddy c'est une tempête qu'on surveille de près et on s'attend à ce qu'il devienne un ouragan majeur, c'est-à-dire avec des vents soutenus au-delà de 177 km/h. C'est encore trop tôt pour dire s’il aura un impact sur l'est du Canada, mais on le surveille avec beaucoup d'attention" précise Bob Robichaud.

Il s’agit de la tempête la plus hâtive à porter la lettre T. L’ancien record était le 4 octobre 2005. Selon Bob Robichaud, la saison des ouragans actuelle a trois semaines d'avance sur la précédente saison record.

Une 21e dépression tropicale s’est formée dans le bassin atlantique. Ce système s'est intensifié en tempête tropicale et porte maintenant le nom de Vicky. C'est aussi le vingtième nom le plus précoce depuis le début des données.

Avec One en 2003 et Dorian l'an dernier, les Néo-Écossais ont pris la mesure de l'impact que pouvait avoir un ouragan sur leur vie quotidienne. Selon Bob Robichaud, le mieux à faire, c'est de se préparer.

La chute de la grue sur South Park Street à Halifax, devenue le symbole du passage de Dorian en septembre 2019. Photo : Craig Paisley/CBC

"En pleine période de pandémie, on n’aimerait pas voir des files d'attente devant les magasins à moins de 24h d'un événement climatique majeur. Le mieux à faire c'est de prendre ses précautions et d'avoir de quoi vivre pendant quelques jours sans avoir à sortir, au cas où une tempête significative arrivait jusqu'à nos côtes"

Bob Robichaud était au micro de Oui FM pour parler de ce phénomène rare et de cette saison des ouragans record.