L’économie post-pandémique selon le Conseil économique du Nouveau-Brunswick

De la monnaie empilée et dans un pot en verre
Le Conseil économique du Nouveau-Brunswick souhaite accélérer le développement économique. Crédit photo: pixabay
Judy Désalliers - CJPN - FrederictonNB | 16-11-2021
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Le Conseil économique du Nouveau-Brunswick (CÉNB) est en mode coup de cœur ces derniers jours. En octobre dernier, le regroupement a remis son deuxième Prix Coup de cœur de l’année 2021 à l’Association régionale de la communauté francophone de Saint-Jean (ARCf).

Le Conseil économique du Nouveau-Brunswick représente les intérêts de 600 entreprises couvrant tous les secteurs à travers la province.

« Malgré les défis sans précédent causés par la pandémie, nos entreprises francophones continuent de faire preuve de courage et de détermination et propulsent notre économie », dit Claude Francœur, président du conseil. « Le CÉNB félicite chaleureusement l’Association régionale de la communauté francophone de Saint-Jean pour s’être démarquée et nous sommes heureux de reconnaître sa réussite en lui remettant ce Prix Coup de cœur 2021 ».

20 mois plus tard, comment vont les entreprises néo-brunswickoises ?

Le directeur général du Conseil économique du Nouveau-Brunswick, Gaëtan Thomas, soutient en entrevue qu'il y a une pénurie de main-d'œuvre dans tous les secteurs depuis le début de la pandémie.

Ce sont les domaines de la restauration, de l'hôtellerie et de la construction qui en ont pris un coup. Le marché est de plus en plus global, la concurrence est féroce et les coûts des matériaux sont exorbitants. « C'est difficile pour les entrepreneurs de faire de l'argent quand ils n'ont pas une chaîne d'approvisionnement solide », indique-t-il.

Le directeur général explique que le CÉNB travaille étroitement avec le gouvernement dans le cadre d'un comité de relance économique. Le conseil collabore avec Arlene Dunn, ministre du Développement économique et des Petites Entreprises au Nouveau-Brunswick. L'une des missions du comité, selon Gaëtan Thomas, est d'accélérer l'immigration dans la province.

« C'est le genre de mouvement que le Nouveau-Brunswick a besoin pour grandir et permettre aux entreprises de rayonner », dit-il. Monsieur Thomas estime que 10 000 immigrants ajouteraient, d'ici six ans, 1,7 milliard de dollars sur PIB ».

Malgré les difficultés que la pandémie a causées, le directeur se dit optimiste. « Je crois que l'économie au Nouveau-Brunswick a un excellent potentiel. Quand on réussira à attirer les gens, on aura une économie vibrante », conclut-il.

Gaëtan Thomas en entrevue aux 90.5 FM :