Deux enseignants de la région de Fort Smith, aux Territoires du Nord-Ouest, ont lancé un cri du cœur ce mercredi 26 janvier. Ils plaident pour que les langues autochtones parlées dans les collectivités ténoises aient la place qui leur revient dans le cadre législatif du territoire.
Leurs propos ont été entendus par le comité chargé de la révision de la loi sur les Langues officielles des T.N.-O., dans le cadre d’une assemblée publique virtuelle à laquelle ont été conviés les résidents des Territoires. « Je suis Cri et dans ma culture, tout est égal, personne n’est au-dessus de personne, nous sommes tous égaux à la table de discussions. Ce n’est pas ce que je vois dans cette loi. Ce que je vois en ce moment, c’est l’anglais et le français assis à la table. Moi, je n’y suis pas », explique Jessica Balls une enseignante de Fort Smith.
Quatre intervenants ont répondu à l’invitation du comité lancée des dernières semaines par voie de communiqué et sur les médias sociaux. Le président du comité, Rylund Johnson, a assuré que les résidents et organisations des T.N.-O. auront d’autres occasions de se faire entendre au cours des prochains mois.
Le compte rendu de notre journaliste Thomas Ethier :