Anglophones, comme francophones, veulent se faire entendre par le gouvernement provincial et pour cela, les enseignants du Nouveau-Brunswick ont entamé une campagne de mobilisation afin d'améliorer leurs conditions salariales et de travail dans le cadre de négociations bien trop longues.
La convention collective est échue depuis le 28 février 2021 et donc la Fédération des enseignants du Nouveau-Brunswick (FENB), en collaboration avec ses partenaires, l'Association des enseignants francophones du Nouveau-Brunswick (AEFNB) et la New Brunswick Teachers Association (NBTA), a lancé sa campagne de mobilisation ce mardi. Un rassemblement est prévu à Fredericton le mercredi 12 avril à 16 heures, les parents y sont conviés pour soutenir les enseignants.
La campagne de mobilisation est un effort concerté pour faire pression sur le gouvernement provincial afin qu'il réponde aux demandes des enseignants. Avec des charges de travail excessives et des salaires stagnants, couplés à l'inflation galopante, la situation semble pouvoir s'envenimer rapidement.
Cette mobilisation des enseignants du Nouveau-Brunswick intervient à un moment où la pandémie de COVID-19 a mis en évidence les difficultés auxquelles sont confrontés les enseignants et les éducateurs en général. Ils ont dû s'adapter rapidement à l'enseignement à distance et ont travaillé fort assurer que leurs élèves continuent à apprendre malgré les conditions compliquées.
Pour en parler, rencontre avec Michel Coté, président du Conseil d’éducation du District scolaire francophone Sud :