Le litige entre le Groupe Duval Auto et la Ville de Boucherville est toujours entre les mains des avocats.
Duval Auto réclame une somme de 303 000 $, incluant un montant de 40 000 $ pour dommages causés à sa réputation.
Cette entreprise était commanditaire du centre sportif, qui portait le nom de Complexe sportif Duval Auto. Le Groupe estime que la Ville n’a pas respecté les termes de son contrat, ce qui a été démenti.
Des bannières publicitaires étaient installées à l'intérieur des glaces et des enseignes affichées sur la façade de la bâtisse.
Toutefois, lorsque la Ville a fait l’acquisition du Complexe en 2019, l’établissement est devenu le Centre des glaces Gilles-Chabot. C’est après la transaction que les éléments de publicité ont été retirés.
Selon les documents de la Cour, Duval Auto exige le remboursement des frais de publicité, si la demande d’injonction est refusée en Cour supérieure du Québec (District de Longueuil).
Le Groupe Duval Auto était géré par une autre instance, appelée la Société d’exploitation des glaces de Boucherville (SEGB), jusqu’en 2019.
La Ville a racheté la dette de l’organisation, qui était déficitaire, pour devenir la seule propriétaire. La valeur de l’établissement était de 17,5 M$. Boucherville a donc puisé 9 M$ de ses surplus budgétaires et la balance de 8,5 M$ a été financée par un règlement d’emprunt.
La Ville de Boucherville ne peut commenter la cause, car elle est toujours judiciarisée.
Le FM 103,3 a contacté l’avocat Me Roger Paiement du cabinet Beauregard Avocats qui représente le Groupe Duval Auto pour se faire dire qu’il ne peut émettre aucun commentaire.