Bien qu’un ralentissement des activités s’impose à l’échelle territoriale, les résidents n’auront pas à retourner en confinement, selon ce qu’a annoncé l’administratrice en chef de la santé publique, la Dre Kami Kandola, le 12 janvier. Or, face à une flambée des hospitalisations à travers le pays et avec quelque 125 cas par jour aux TNO au cours de la dernière semaine, la Santé publique implore la population de diminuer les risques au maximum.
« Si nous continuons à ce rythme, nous allons commencer à voir le nombre d’hospitalisations augmenter de façon critique », a indiqué la Dre Kandola en conférence de presse. Le 12 janvier, les TNO comptaient 1197 cas actifs de COVID-19, un record.
Également présente, la ministre de la Santé et des Services sociaux, Julie Green, a affirmé que la Santé publique devra « faire face à d’importants défis d’ici à ce que la vague du variant Omicron atteigne son sommet», et qu’il y ait pénurie de main-d’œuvre. « Il y a eu réduction de services non essentiels, et des pénuries de personnel inévitables commencent à s’imposer à cause d’Omicron.»
Malgré la situation, la Dre Kandola a confirmé que l’éclosion du variant Omicron, qui sévit présentement aux TNO, sera contenue par des mesures d’atténuation des risques, sans tenter de les éliminer. « Nous devons ralentir le rythme de la transmission, mais n'instaurerons pas de mesures de confinement pour la freiner, a-t-elle indiqué. En raison de la nature du variant Omicron, nous devons aujourd’hui apprendre à vivre avec la COVID-19».
Écoutez le compte rendu du journaliste Thomas Ethier: