Une bibliothèque d’articles de cuisine au Nouveau-Brunswick

Plusieurs articles de cuisine sur une table avec ddes pommes et du beurre
Le Réseau de santé Horizon lance un projet pilote de prêt d'articles de cuisine (Photo : Andy Chilton (Unsplash))
Frédéric Cammarano - CHQC - Saint-JeanNB | 24-11-2020
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Le Réseau de santé Horizon a lancé une bibliothèque d’articles de cuisine dans la Première Nation de Neqotkuk (Tobique) dans le nord-ouest du Nouveau-Brunswick.

Un sondage réalisé en 2019 par le comité de sécurité alimentaire du Western Valley Wellness Network et les programmes communautaires Food Smart de la région a révélé qu’un peu moins de la moitié des résidents de Woodstock, Florenceville-Bristol, Perth-Andover et de la Première Nation de Neqotkuk modifient ou renoncent à faire une recette parce qu’ils n’ont pas les articles de cuisine nécessaires. Le réseau a donc décidé de corriger le tir en mettant sur pied cette bibliothèque.

« L'idée, c'est de permettre aux gens d'utiliser les articles sans avoir à les acheter. S'il s'agit d'un article que vous n'allez pas utiliser fréquemment, cela leur donne la chance d'essayer la recette et voir s'ils l'aiment sans avoir à débourser de l'argent », explique en anglais Katherine Houser, agente de développement communautaire du réseau de santé.

Pour certains, il peut s'agir simplement d'une plaque de cuisson, tandis que pour d'autres, il peut s'agir d'appareils électroniques. Certains appareils sont en si forte demande qu'il existe une liste d'attente. Le programme fonctionne comme celui des bibliothèques publiques.

Le Réseau de santé Horizon a lancé ce projet pilote en partenariat avec la banque alimentaire de Neqotkuk et le Centre de santé de la Première Nation de Neqotkuk. Mme Houser espère que d’autres communautés s’en inspireront, ce qui semble déjà être le cas.

« Après la publication du billet de blogue (sur le site du réseau de santé), j'ai reçu des messages de gens partout dans la province qui cherchait à avoir des conseils ou plus d'informations sur le lancement de ce programme, puisqu'ils veulent en lancer un semblable dans leur région ».