Le projet de modernisation de la Loi sur les langues officielles présenté par la ministre Ginette Petitpas Taylor cette semaine est bien accueilli par la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse (FANE). Plus de 30 ans se sont écoulés depuis la dernière réforme de la Loi sur les langues officielles.
Précisons que le dépôt de ce projet de loi bonifié est une action concrète pour assurer la protection du français, la promotion des deux langues officielles, la revitalisation des communautés vivant en situation minoritaire et le bilinguisme. La Loi sur les langues officielles vise à reconnaître l'égalité du français et de l'anglais dans toutes les institutions fédérales.
Marie-Claude Rioux, directrice-générale de la FANE, accueille favorablement le projet de modernisation de la Loi sur les langues officielles.
«La ministre apporte des modifications très importantes qui nous font vraiment plaisir. En grande partie, nos demandes ont été entendues et respectées. Je crois que le gouvernement fédéral réalise qu'on a du travail de rattrapage à faire pour atteindre une égalité réelle du français et de l'anglais. La Loi va devoir être révisée à chaque 10 ans et on n'attendra plus 50 ans avant d'avoir une révision de la Loi. Avec cette version de la Loi, on fait définitivement un pas en avant. On se donne davantage d'outils pour appuyer le développement et l'épanouissement des communautés de langue officielle en situation minoritaire.»
D'autre part, Madame Rioux se réjouit que le gouvernement fédéral va modifier les pouvoirs du Conseil du Trésor afin de renforcer davantage ses obligations en matière de surveillance des langues officielles. Elle juge très important d'émettre des ordonnances et d'imposer des sanctions administratives pécuniaires à certaines entités privatisées et sociétés d'État qui sont présentement assujetties à la Loi sur les langues officielles.
Par ailleurs, la directrice-générale de la FANE rappelle aux Acadiens leurs droits de communiquer avec les institutions fédérales et d'en recevoir les services dans la langue officielle de leur choix. Elle précise que les Acadiens ont le droit de travailler en français dans les institutions fédérales. Elle ajoute que la Loi octroie notamment le droit de s'exprimer dans la langue officielle de son choix devant les tribunaux fédéraux.
Marie-Claude Rioux, directrice-générale de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse, était au micro de Radio CKJM pour commenter le projet de modernisation de la Loi sur les langues officielles déposé cette semaine: