Une Saint-Jeannoise récemment diplômée met sur pied un site internet pour aider les étudiants à passer à travers la pandémie de COVID-19 qui est synonyme de problèmes de santé mentale pour plusieurs.

« Une chose que j’entends fréquemment, c'est que les étudiants ont le sentiment qu'ils doivent apprendre par eux-mêmes le contenu de cinq cours, un semestre complet, à partir de la maison, ce qui est très difficile. Et, il est difficile de séparer l'université de la maison. Vous êtes toujours au même endroit, dans votre chambre. Vous êtes à votre bureau à l'ordinateur. Lorsque vous éteignez l'ordinateur, vous êtes toujours là. Donc, il est difficile de les séparer et de faire en sorte qu'ils restent séparés. C'est plus facile à faire que sur le campus, » dit en anglais Stacie Smith en ajoutant que bien des étudiants ont de la difficulté à faire leurs travaux.

Stacie Smith a créé avec d'autres étudiantes un site internet pour aider les étudiants pendant la pandémie de COVID-19 (Photo : avec la permission de Stacie Smith)

Mme Smith a donc décidé avec d'autres étudiantes de mettre sur pied un site internet pour aider les étudiants. Le site, qui s’intitule COVID-19 Student Support Network, est axé sur la santé mentale et permet aux étudiants de partout au pays de discuter entre eux et d’obtenir de l’aide de professionnels. Le tout est fait de manière bénévole et est donc gratuit.

« Bien des étudiants ont ressenti les effets de rester à la maison et de faire leur apprentissage en ligne. En mars, lorsque nous sommes passés en ligne abruptement et très rapidement, j'ai trouvé que ça m'a beaucoup dérangé, surtout parce qu'il s'agissait de mes dernières semaines à l'université avant que j'obtienne mon diplôme. Ça m'a beaucoup dérangé et ça a vraiment dérangé d'autres personnes selon ce que j'ai entendu de mes collègues et de mes pairs », explique Mme Smith, qui obtenu au printemps son diplôme en kinésiologie de l'Université Dalhousie à Halifax et qui habite la capitale néo-écossaise depuis 2013.

Pour l’instant, le site n’est disponible qu’en anglais, mais une section en français devrait bientôt voir le jour selon Mme Smith.