La 34e édition du Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA) s'est terminée vendredi dernier. Malgré les obstacles causés par la pandémie, on y retient un bilan positif.
C'était une première pour le FICFA, l'édition Linge mou s'est passée entièrement en ligne. « Ça dépasse de loin nos attentes », dit Marc Gauthier, directeur général du festival.
Au total, 63 films ont été présentés. Le festival a enregistré plus de 5 400 visionnements en ligne en neuf jours.
Le Silence de la cinéaste acadienne Renée Blanchar s'est mérité le prix de la Meilleure oeuvre acadienne moyen ou long métrage. Le film Une façon d'être ensemble de la réalisatrice Francine Hébert a remporté le prix de la Meilleure oeuvre acadienne court métrage.
Le film JOSEP d'Aurel a gagné le prix du Meilleur long métrage de fiction international d'animation. Le réalisateur québécois Pascal Plante s'est mérité le prix du meilleur long métrage de fiction canadien avec son film Nadia, Butterfly. Le meilleur moyen ou long métrage documentaire est Errance sans retour de Mélanie Carrier et Olivier Higgins. Le meilleur court métrage international s'agit d'Amours synthétiques de Sarah Heitz de Chabaneix et le meilleur court métrage canadien est Lune de Zoé Pelchat.
La tournée scolaire, qui a toujours lieu jusqu'à vendredi, a dépassé un record de participation avec plus de 14 000 jeunes à travers le Nouveau-Brunswick. « C'est absolument incroyable », ajoute Monsieur Gauthier.
L'équipe du festival pense ajouter un volet virtuel pour l'édition prochaine :
En ligne ou en présentiel, Marc Gauthier assure que le Festival international du cinéma francophone en Acadie sera de retour en 2021.