Les amateurs de Airsoft et de paintball retiennent leurs souffles depuis l'annonce du projet de loi C-21. Ce dernier reclasse les jouets que les airsofteurs et de nombreux joueurs de paintball utilisent pour jouer à leur sport, comme des répliques d'armes à feu et les répertorient comme des dispositifs prohibés.
L’Airsoft est un jeu de simulation militaire utilisant des armes (au sens de la loi canadienne sur les armes à feu) propulsant des billes en plastique, aussi connues sous l’appellation BB. Le paintball est similaire, mais utilise plutôt des balles remplies de peinture comme munition.
Pour Samuel Arseneau de Pokemouche, le projet de loi serait le bourreau du sport.
«En raison du projet de loi C-21, des milliers d’adeptes de ce sport qui prône non pas le combat, mais la fraternité et l’entraide seront prochainement traités comme des criminels pour le simple fait de pratiquer ce sport, sans que le gouvernement Trudeau ait négocié ou essayé de trouver un terrain d’entente», raconte l'adepte.
Samuel est également représentant francophone d'Airsoft NB. Selon lui, ce sont environ 200 000 adeptes du sport qui serait directement affecté par la loi C-21.
Les punitions accompagnant la prohibition sont loin d'y aller du revers de la main. Entre autres, le transfert d'un Airsoft d'un individu à un autre pourrait mener à 3 ans de prison.
Arseneau et plusieurs autres amateurs du Airsoft mènent un combat depuis l'annonce du projet de loi. Une pétition circule présentement le web et un site internet fut créée dans l'esprit de garder le sport en vie.
Par ailleurs, le projet de loi C-21 a également été mal accueilli par certaines municipalités, alors qu'ils les interdiraient d'entreposer des armes de poings sur leurs territoires.
Pour l'entrevue complète avec Samuel Arseneau: