La députée de Manicouagan Lorraine Richard demande au gouvernement Legault de mieux protéger les personnes âgées « où qu’elles vivent et quel que soit l’enjeu en cause » en créant un poste de protecteur des aînés.
En déposant une telle demande, Lorraine Richard et le Parti Québécois veulent faire en sorte que les aînés n’aient plus peur de dénoncer les abus dont ils sont victimes. Lorraine Richard ajoute, par voie de communiqué, que la multiplication des cas d’abus financiers dans les résidences pour aînés s’explique notamment par le manque criant d’inspecteurs et qu’une commission d’enquête sur la gestion de la pandémie dans les ressources d’hébergement est nécessaire.
« Chaque jour nous amène un nouveau cas d’abus ou de maltraitance concernant une personne âgée, ou de nouvelles révélations à propos des conditions de vie épouvantables dans certaines résidences. À l’image de la fonction de protecteur du citoyen, un protecteur spécifiquement dédié aux aînés doit être nommé, et ce, pour assurer leur sécurité et veiller au respect de leurs droits », estimée la députée nord-côtière.
Il s’agirait d’une instance indépendante qui pourrait avoir pour tâche, entre autres, d’inciter à la dénonciation des abus dont ils sont victimes, mais aussi des hausses de tarifs, frais exigés et autres qui affectent leur quotidien.
En parallèle, Lorraine Richard demande aussi l’embauche de davantage d’inspecteurs chargés de s’assurer de la qualité des soins et des services aux aînés. « Il n’y a actuellement que 7 inspecteurs au Québec. Ceux-ci ont réalisé un total de 550 visites en 2019, alors que le Québec compte 1750 RPA. La ministre est au courant de la situation, depuis des mois. Qu’attend-elle pour y remédier? », questionne Lorraine Richard.