L’opposition officielle critique le programme de subvention des petites entreprises

Gilles LePage à l'Assemblée législative
Le porte-parole de l'Opposition officielle pour les petites entreprises, Gilles LePage, affirme que les critères actuels sont inacceptables. Crédit photo: Assemblée législative du Nouveau-Brunswick. Capture d'écran
Judy Désalliers - CJPN - FrederictonNB | 18-01-2022
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Opportunités Nouveau-Brunswick a lancé le 13 janvier dernier la troisième phase du programme de subvention pour le rétablissement des petites entreprises de la province. L'opposition officielle demande au gouvernement de modifier les critères de ce programme, afin que toutes les entreprises indépendantes y soient admissibles.

Les entreprises peuvent se voir octroyer des subventions pouvant atteindre 10 000 $. Les petites entreprises doivent employer entre deux et 99 personnes et soumettre une preuve de baisse de revenus par rapport à l’année précédente. Elles doivent également démontrer qu’elles ont été soumises aux mesures sanitaires pendant au moins une semaine, ou que leurs activités ont été réduites du 13 décembre 2021 au 28 février 2022. Les demandes seront acceptées jusqu’à cette dernière date.
« Bien que le gouvernement ait mis à disposition un soutien financier, les critères excluent les propriétaires d’entreprises indépendantes, comme les coiffeurs et coiffeuses, et les entreprises comptant moins de deux employés. C’est inacceptable », explique Gilles LePage, porte-parole de l’opposition officielle pour les petites entreprises. « Les coiffeuses, les esthéticiennes, les maquilleuses et tous ceux faisant partie du domaine de l’esthétique ont pris toutes les mesures préventives (...) Après 22 mois, on les pénalise encore », ajoute-t-il.
En entrevue au 90.5 FM, Gilles LePage critique le programme d’Opportunités Nouveau-Brunswick :

Rob McKee, porte-parole libéral en matière de Finances, souhaite que le Nouveau-Brunswick utilise une partie de son excédent afin d’aider les petites entreprises. « Le premier ministre doit laisser tomber son obsession d’avoir un gros excédent et réaliser que l’économie du Nouveau-Brunswick dépend de la survie des petites entreprises. Nous ne pouvons en laisser aucune passer entre les mailles du filet. »