Lors de ce conseil municipal, la présidente du Conseil de ville Mme Suzie Miron, a d’abord agité le point concernant la tenue prochaine des élections générales. Mais la question la plus agitée a été surtout celle concernant les accusations de définacement du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) lancées contre la mairesse Valérie Plante.
Madame Miron a fait savoir, de plus, que près de seize mille emplois seront disponibles dans le cadre de ces élections qui innovent avec deux jours de votes par anticipation et par correspondance pour les personnes à conditions vulnérables ou attentes de problèmes de santé liés à la COVID-19 ou en isolement. D’autres questions en rapport avec le définancement du SPVM, concernant les itinérants, l’insalubrité dans certains quartiers de la ville, et les gangs de rue et les logements sociaux, ont été débattus dans le cadre de ce conseil de ville tenue les 23 et 24 août à la mairie de Montréal.
Une occasion pour différents adversaires et protagonistes de la municipalité de débattre, s’interposer, concerter et faire des suivis pour intensifier et améliorer leur cohabitation pour le bien de la grande métropole. La question du définancement de la police de Montréal a été celle qui a le plus agité les débats. Le chef de l’opposition, Lionel Perez, a attaqué l’administration Plante qu’il accuse de mener une politique subtile de définancement du SPVM.
Plutôt sarcastique, Valérie Plante s’est montrée étonnée de la question soulevée en retournant la balle au chef de l’opposition. Elle qualifie même de gênant la question, car selon la mairesse, ce dont on l’accuse a plutôt été effectif sous l’administration de son prédécesseur, Dénis Coderre.
Reportage de David Mézy