Les fermes urbaines s’épanouissent dans la région d’Halifax

deux femmes travaillent dans les jardins qui donnent sur l'eau
Woodside est de l'autre côté d'Halifax. Les jardins offrent donc une belle vue sur la ville en face. (Source : Common roots Woodside, Facebook)
Adèle Grosperrin - CKRH - HalifaxNS | 01-12-2022
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Common roots est un organisme possédant deux fermes urbaines en Nouvelle-Écosse. Une à Bayers Road et l'autre à Woodside, du côté de Dartmouth. Hillary Lindsay, coordinatrice de la ferme de Dartmouth, nous a rencontrés pour parler de ce projet communautaire et environnemental. 

Les fermes sont divisées en trois parties : une zone commune où des visiteurs peuvent venir se balader au milieu des fleurs, légumes et herbes et même les goûter. Une partie marché, là où l'organisation fait pousser ses propres légumes à l'aide de volontaires pour ensuite les revendre. Une part de leur fonds vient de cette activité-là. Et enfin, les parcelles à louer, où n’importe qui peut faire pousser ce qu’il veut dessus. Ces parcelles coûtent entre 30 et 60 dollars.

De plus, la ferme urbaine de Woodside se trouve sur le site du Nova Scotia Hospital, un hôpital psychiatrique pour les troubles mentaux et addictions. Hillary nous a donc expliqué qu'elle organise régulièrement des programmes avec les patients pour les aider sur le chemin de la guérison.

Il est vrai qu'au-delà du fait de faire pousser ses propres légumes, Hillary nous a révélé que ce genre d'activité peut avoir un rôle apaisant auprès des personnes qui s'y rendent. Elle a aussi un effet socialisant puisqu’on peut y rencontrer toute sorte de personnes et partager ses connaissances de jardinage avec.

Des personnes de toutes les nationalités sont présentes à Common Roots. Hillary a dit que beaucoup de nouveaux arrivants au Canada viennent participer. (Source : Common Roots Woodside, Facebook)

« J'ai tout le temps entendu, surtout pendant le Covid, que c'est vraiment apaisant d'être dehors à s'occuper de son jardin avec ses voisins et amis. » - Hillary Lindsay

Si vous voulez louer votre propre parcelle, mais que vous vous inquiétez du temps que cela pourrait prendre, sachez qu'une heure par semaine à s'occuper de ses récoltes est suffisante selon Hillary. Vous trouverez plus d'information sur leur site directement.

Pour écouter l'entrevue au sujet des fermes urbaines :