Les enseignants proposent une trêve au gouvernement : celui-ci a 100 jours pour réagir

Connie Keating et Nathalie Brideau au micro de la conférence de presse.
Connie Keating et Nathalie Brideau, les 2 co-présidente de la FENB ont fait passé des messages clairs. (Photo: Facebook/FENB)
Sébastien Caron - CJPN - FrederictonNB | 11-05-2023
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur email
Partager sur print

L’heure est à la conciliation pour les enseignants du Nouveau-Brunswick, mais le compte à rebours de 100 jours est tout de même lancé avant un éventuel vote de grève.

Ce jeudi matin, les représentants des enseignants avaient organisé une conférence de presse à Fredericton pour faire passer plusieurs messages. La Fédération des enseignants du Nouveau-Brunswick (FENB) souhaitait rassurer les parents d’abord. Le message que la fin de l’année scolaire ne serait pas perturbé a bien été envoyé. Les instances gouvernementales ont-elles été avisées que s’il n’y a pas d’entente sur une nouvelle convention collective à l’issue du compte à rebours de 100 jours qui démarre le 20 mai, des moyens de pression pourraient se mettre en marche lors de la rentrée scolaire 2023-2024.

Le ministre de l’Éducation Bill Hogan à lui reçut un message lui signifiant qu’il est aujourd’hui ministre, mais que cela pourrait bien changer s’il continue à « accumuler les erreurs ».

Le processus de négociation devrait reprendre durant 2 fins de semaine début juin, et le symbole du citron sera mis de côté.

On fait le point avec Nathalie Brideau, coprésidente de la FENB et présidente de l’AEFNB: