Dans la région de Lac La Biche, les sages-femmes se font rares. Le départ de plusieurs médecins entraîne des difficultés fréquentes dans les unités d’obstétrique. Chantal Gauthier-Vaillancourt, vois la lumière au fond du tunnel, malgré ce manque de personnel.
Plusieurs régions rurales de l’Alberta ont été confrontées à des vagues de départ de leurs médecins, notamment en raison de la pandémie.
Dans la clinique de Chantal Gauthier-Vaillancourt, installée dans la région de Plamondon, à 20 minutes à l’ouest de Lac La Biche, on fournit des soins stimulants et sensibles. Les sages-femmes peuvent être appelées à intervenir à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.
« C’est stressant, je vais être transparente, j’ai trouvé l’automne extrêmement difficile »
- Chantal Gauthier
Cependant, depuis un moment, ils sont passés de 12 à 4 médecins, alors qu’il y a de plus en plus de patientes.
Avant, les sages-femmes rencontraient les patientes pendant les soins prénataux, temps pendant lequel elles apprenaient à se connaître. Mais, maintenant, elles rencontrent les femmes enceintes plutôt à la fin de leur grossesse, ce qui ne leur donne pas beaucoup de temps pour développer ce lien de confiance.
L'entrevue d'Élie Nkulu avec Chantal Gauthier-Vaillancourt: