Les membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) entament lundi leur dixième journée de grève. Quelque 8 000 membres sont toujours sur les lignes de piquetage à travers le Nouveau-Brunswick.
Des milliers de travailleurs de la santé ont été forcés de retourner au travail samedi, puisque des vies sont en jeu. Selon le gouvernement du Nouveau-Brunswick, la grève du Syndicat canadien de la fonction publique met trop de pression sur le système de santé.
De nombreuses associations néo-brunswickoises, dont l'Association des enseignants francophones du Nouveau-Brunswick (AEFNB) et l'Association des aînés francophones du Nouveau-Brunswick (AFANB), demandent le retour à la normale le plus rapidement possible.
Le président de l'AFANB, Marcel Larocque, explique que les services en santé sont déjà mal en point à cause d’un manque criant d’employés. « Le système de santé est déjà taxé par la pandémie, le manque de main-d’œuvre et voilà que la grève du SCFP vient ajouter une autre couche de difficulté », peut-on lire dans un communiqué.
Marcel Larocque parle des difficultés que les aînés font face grâce à la grève :
La grève du SCFP a eu de nombreuses répercussions dans les réseaux de santé, dont l’annulation chirurgies, des retards dans les analyses en laboratoire, les services de nettoyage et d’alimentation. Selon le gouvernement, il faudra plusieurs jours avant que les hôpitaux du Nouveau-Brunswick ne recommencent à fonctionner normalement.
La grève se poursuit à travers la province.