L’année universitaire pourrait être en danger si l’APTPUO et l’Université d’Ottawa ne trouvent pas un terrain d’entente

un lac et des bâtiments
A partir du 10 août les deux parties peuvent cesser le travail s'il n'y pas d'entente. (Photo : Marie Illes)
Marie Illès - CJFO - OttawaON | 05-08-2022
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur email
Partager sur print

Il n’y a pas d’entente pour le moment entre les professeurs à temps partiel et l’Université d’Ottawa. Les professeurs réclament de meilleures conditions de travail. S’ils ne trouvent pas une solution, l’U d’O menace même de décréter un lock-out pour quelque 2500 professeurs à temps partiel, ce qui aurait une conséquence importante, notamment sur l’enseignement en français.

L’Association des professeurs à temps partiel de l’Université d’Ottawa n’est pas là pour discuter des salaires, mais pour avoir de meilleures conditions de travail. Les professeurs à temps partiel enseignent plus de 50 % des cours au niveau du premier cycle. « Donc quelqu’un qui est inscrit au bac, il a une chance sur deux que son cours soit touché à la nouvelle année universitaire » - souligne Pascal Sergent, membre du comité de négociation. « Deux tiers des cours sont en anglais et un tiers en français, donc l’aspect francophone est touché », ajoute-t-il.

L’année dernière 48% des cours francophones ont été coupés à l’Université Laurentienne, selon Carol Jolin, président de l’Assemblé de la Francophonie de l’Ontario cela a un impact important sur la communauté francophone. « Cela veut dire que toute une partie d’étudiants francophones qui ne sera pas là pour donner des services en français. »

L’APTPUO souligne que le Comité de négociation continuera à mettre les efforts pour arriver à une entente juste et équitable.