Il n’y a pas d’entente pour le moment entre les professeurs à temps partiel et l’Université d’Ottawa. Les professeurs réclament de meilleures conditions de travail. S’ils ne trouvent pas une solution, l’U d’O menace même de décréter un lock-out pour quelque 2500 professeurs à temps partiel, ce qui aurait une conséquence importante, notamment sur l’enseignement en français.
L’Association des professeurs à temps partiel de l’Université d’Ottawa n’est pas là pour discuter des salaires, mais pour avoir de meilleures conditions de travail. Les professeurs à temps partiel enseignent plus de 50 % des cours au niveau du premier cycle. « Donc quelqu’un qui est inscrit au bac, il a une chance sur deux que son cours soit touché à la nouvelle année universitaire » - souligne Pascal Sergent, membre du comité de négociation. « Deux tiers des cours sont en anglais et un tiers en français, donc l’aspect francophone est touché », ajoute-t-il.
L’année dernière 48% des cours francophones ont été coupés à l’Université Laurentienne, selon Carol Jolin, président de l’Assemblé de la Francophonie de l’Ontario cela a un impact important sur la communauté francophone. « Cela veut dire que toute une partie d’étudiants francophones qui ne sera pas là pour donner des services en français. »
L’APTPUO souligne que le Comité de négociation continuera à mettre les efforts pour arriver à une entente juste et équitable.