Jeudi le gouvernement de l’Ontario a déposé son budget. On constate beaucoup de dépenses surtout pour la lutte à la COVID-19 , avec une bonification du plan d’action de 15 milliards de dollars et une augmentation du financement des hôpitaux de 2,5 milliards de dollars. Chaque secteur veut sa part du gâteau budgétaire et le secteur de la francophonie n’en fait pas exception.
L’Assemblé de la francophonie de l’Ontario revendiquait un montant de 12,5 millions de dollars afin d’aider les organismes francophones. Rappelons que dans un sondage mené par l’AFO avec le réseau Ontario nonprofit Network, on révélait qu’environ un organisme franco-ontarien sur cinq risquait de fermer ses portes d’ici la fin de l’année, si une aide d’urgence n’était pas accordée. Pour les organismes francophones sans but lucratif, le gouvernement Ford investit deux-millions de dollars sur deux ans.
Carol Jolin, président de l’AFO, considère que c’est un bon point de départ. Il a déclaré que le 12,5 millions de dollars est l’objectif espéré fourni par les deux paliers du gouvernement.
Voici les explications de M.Jolin sur le 2 millions de dollars
Aussi, malgré ce qu’il a été annoncé, il y a plus que 2 millions de dollars pour les francophones comme l’explique le président de l’AFO
Finalement M. Jolin parle du groupe de travail entre le ministère des Affaires francophones et l’AFO
Pour sa part, Anne Vinet-Roy la présidente de l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens n’est pas aussi enthousiasme face au budget. Elle est heureuse de voir qu’il n’a pas de coupure en éducation, par contre elle déplore le manque d’investissement.
Anne Vinet-Roy nous dit ce qui manque dans le budget,selon elle
Les syndicats de l’enseignement ont revendiqué une modernisation de la ventilation dans les écoles, chose que l’on ne retrouve pas dans le budget.
Mme Vinet-Roy parle de la ventilation dans les écoles en Ontario
Un autre sujet important, aux yeux de l'AEFO, qui n'a pas été mentionné par le gouvernement, est un montant pour lutter la pénurie d’enseignants.
Certaines personnes se demandent si un montant d’argent va vraiment changer la situation, voici la réponse de la présidente de l’AEFO