La viande de cerf aurait été un surplus aux opérations de Moisson Rive-Sud

Un panier d'épicerie devant des congélateurs remplis d'aliments surgelés
Moisson RIve-Sud récupère la viande invendue des épiceries pour en faire profiter ceux qui sont dans le besoin.(Photo: Pixabay)
Simon Deschamps - CHAA - LongueuilQC | 24-11-2020
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Moisson Rive-Sud vit sereinement la volte-face de la Ville de Longueuil dans le dossier de l’abattage de cerfs. 

Si les cervidés avaient été tués, l’organisation aurait remis la viande à ses partenaires en aide alimentaire en Montérégie.

Le logo de Moisson Rive-Sud

Moisson RIve-Sud récupère 3,3 millions
de kilos de denrées alimentaires anuellement.

Moisson Rive-Sud estimait qu’elle allait recevoir 1000 kilogrammes (une tonne) de viande transformée.

L’agente en communication de l’organisme, Sarah-Maud Montpetit, indique que le fait de ne pas recevoir la viande est loin d’être vu comme une perte.

Moisson Rive-Sud avait été consultée par Longueuil dans l’élaboration du plan.

Mme Montpetit affirme que même si la viande sauvage n’est pas chose courante dans les assiettes, plusieurs de ses organismes bénéficiaires avait levé la main pour en recevoir.

Longueuil avait annoncé il y a deux semaines, qu'une quinzaine de cerfs devaient être euthanasiés au parc Michel-Chartrand pour contrôler le problème de surpopulation de l'espèce.

Cependant devant une levée de bouclier de la part de la population et d'un risque de poursuite que voulait intenter Me Anne-France Goldwater,notamment, la mairesse de Longueuil a annoncé que la Ville changeait de cap.

Sylvie Parent a mandaté la direction générale de la Ville à «prendre tous les moyens afin de remplacer l’autorisation obtenue pour que le ministère de la Faune, des Forêts et des Parcs puisse plutôt permettre le déplacement de 15 cerfs».

Ce déplacement devrait se faire de concert avec Québec vers un site autorisé et le Ministère doit aussi préciser les modalités du déplacement.

Mme Parent rappelle que le plan originalement proposé par la Ville était approuvé par le ministère des Forêts et appuyé par un large consensus au sein de la communauté scientifique.