La Société de l'Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) a exprimé son mécontentement quant au projet de loi C-37 révisant la Loi sur les langues officielles (LLO) déposé par le premier ministre, Blaine Higgs.
Selon la SANB, le projet de loi ne répond pas aux demandes de la communauté acadienne et francophone. La SANB exhorte le premier ministre à ne pas utiliser le bâillon pour clore le débat sur le projet de loi C-37 et à permettre un vote libre à son caucus.
L'abolition de l'obligation de réviser la LLO tous les dix ans a été introduite dans le projet de loi C-37. Cette mesure est considérée comme un recul par l'opposition et la commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick, Shirley MacLean. Cette révision chaque 10 ans permettait notamment la tenue de consultations publiques et la formulation de recommandations pour avancer vers une égalité réelle des deux langues officielles dans la province. La SANB craint que l'abolition de cette obligation entraîne des effets négatifs pour les droits linguistiques de la minorité francophone.
Le gouvernement Higgs a également annoncé la création du Secrétariat aux langues officielles. Au moment de publier, le cabinet du premier ministre n'a pas encore répondu à nos demandes d'entrevues. Pour en parler, Alexandre Cédric Doucet, président de la SANB :