Déménagement éventuel à Smooth Rock Falls?
Le chef de la communauté autochtone MoCreebec, Allan Joly, était présent lors du dernier conseil municipal de Smooth Rock Falls pour discuter du possible déménagement de la Première nation dans la ville. Comme les membres de la communauté manquent d’espace en ce moment pour construire de nouvelles maisons à leur endroit actuel, ils souhaitent se déplacer soit à Smooth Rock Falls ou à Moosonee dans un avenir rapproché. Pendant la rencontre de lundi, plusieurs questions ont été posées par les élus au chef Joly, dont le nombre de personnes qui pourraient venir vivre dans la région et les coûts que la Ville devra débourser pour ce déménagement. Après plusieurs discussions, les élus municipaux de Smooth Rock Falls ont décidé d’attendre leur prochaine réunion pour voter sur le sujet.
Première hausse de taxes en 6 ans
La Ville de Kapuskasing a confirmé lors de son conseil de lundi qu’elle allait monter ses taxes municipales d’environ 1%. Selon leur consommation, plusieurs usagers vont également observer un ajout de 1 dollar par mois sur leur facture d’eau. En plus de ces augmentations présentées à la rencontre, le conseil municipal a passé à travers plusieurs projets capitaux. Au total, plus de 13 millions de dollars seront dépensés au cours de nombreux travaux, dont la fin de la connexion de la route 11, la réparation du trottoir sur l’avenue McPherson et l’entretien de la rue derrière l’Hôpital Sensenbrenner.
Individu identifié
La Police provinciale de l’Ontario a annoncé l'identité de la personne qui est décédée le 11 mars dernier lors d’un accident de voiture sur la route 11. Yvon Charrette, originaire de Hearst, est décédé à 16 kilomètres à l’ouest de la ville. L’homme de 66 ans est le seul qui a succombé au cours de cet accident alors que les deux individus de l’autre véhicule impliqué se sont sorties indemnes de l’événement. Les membres du groupe d’intervention de la PPO enquêtent toujours sur l’incident.
Reconsidérer la décision
La municipalité de Val Rita-Harty a envoyé une lettre à la Ville de Kapuskasing pour leur demander de revoir leur position par rapport au projet de développement de Great Claybelt. Après avoir discuté à plusieurs reprises lors de leurs derniers conseils municipaux à ce sujet, la Ville de Kapuskasing avait finalement décidé de ne pas fournir des fonds au projet. Dans la lettre écrite par l’administration de Val Rita, la mairesse Johanne Baril citait notamment que l’initiative pourrait être bénéfique pour la région, surtout pour augmenter la productivité des fermes locales et pour diversifier leur offre disponible. Malgré tout, au cours de leur rencontre de lundi, la conseillère de Kapuskasing Guylaine Scherer a réaffirmé l’intention de la municipalité de garder sa position dans ce dossier. Le maire Dave Plourde a par la suite expliqué que la Ville souhaite recevoir une confirmation que le projet n’allait pas affecter l’industrie forestière avant de reconsidérer leur point de vue.
À la recherche de candidats
Le Collège Boréal a lancé les inscriptions pour leur nouveau programme de formation accélérée pour les préposés aux services de soutien personnel lundi. Environ 216 étudiants dans ces programmes devraient pouvoir profiter de ces cours au Collège Boréal et à La Cité. D’après le président de l’établissement Daniel Giroux, le financement de la province va leur permettre d’accueillir trois cohortes complètes pour ce programme ce printemps. La formation accélérée devrait par la suite durer seulement 6 mois au lieu du 8 habituel.
Association entre l’AFO et l’Université de Sudbury
L’Université de Sudbury a annoncé samedi un partenariat avec l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario pour créer un établissement géré pour et par les francophones. D’après le recteur de l'école, John Meehan, les actuels problèmes financiers de l’Université Laurentienne ont accéléré cette décision. Le président de l’AFO, Carol Jolin, mentionne que les francophones de l’Ontario ont le droit d’étudier dans leur langue au cours de leur cheminement postsecondaire. L’établissement aura toutefois besoin de fonds et de soutien de la part du gouvernement provincial pour s’assurer que les programmes seront bel et bien offerts à 100% en français. Pour plus de détails, le bulletin de nouvelles complet est disponible ci-dessous.