Une étude menée par les chercheuses Claire Johnson, Nadia Bouhamdani et Dominique Comeau, du Réseau de santé Vitalité, conclut que la formation canadienne en médecine ne semble pas tenir compte des besoins de la communauté LGBTQ+.
L’étude publiée dans la revue anglophone Frontiers of Public Health, note que les décisions prises en matière de santé sont généralement ancrées vers les personnes hétérosexuelles, excluant donc la communauté LGBTQ+. Selon Claire Johnson, professeure adjointe à l’École des hautes études publiques de l’Université de Moncton, les groupes sexuels minoritaires sont plus susceptibles d'avoir des idées suicidaires et de souffrir de dépression. Elle ajoute que les besoins en santé sont flagrants et qu’il existe des iniquités dans la manière de dispenser des soins. Ils seraient structurés pour aider la population majoritaire, donc, la population hétérosexuelle.
Voici Claire Johnson au micro de notre journaliste Mathieu Landry.