La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) a récemment déposé un mémoire, qui vise à modifier le projet de loi 59 sur la réforme du régime de santé et de sécurité au travail.
Le syndicat des infirmières exige que les maladies psychologiques telles que les troubles d’anxiété soient reconnues en milieu de travail. Le regroupement interpelle le ministre du Travail Jean Boulet, pour que cette réforme soit faite rapidement.
La vice-présidente de la FIQ au niveau national Linda Lapointe, exige que les travailleurs de la santé soient dans un groupe prioritaire, ce qui n’est pas le cas actuellement.
En effet, le personnel en santé fait partie d'une catégorie de niveau faible, ce qu'elle trouve inconcevable en temps de pandémie.
Mme Lapointe rappelle par ailleurs que les chiffres sont alarmants au Québec, puisque 35 000 professionnels en santé ont été infectés par la COVID-19.
La loi n'a pas été révisée depuis 40 ans, souligne-t-elle. Elle espère que les recommandations de la FIQ soient étudiées attentivement par le ministère du Travail.
La responsable du dossier de santé et sécurité au travail, avance que le personnel lutte toujours contre la maladie, ce qui justifie une révision des catégories d’emplois.
Cette démarche aiderait à mettre en place les mesures de prévention, et à ajouter à la réforme la dépression comme une maladie.
Selon la gestionnaire, les établissements du secteur de la santé n'ont pas utilisé tous les outils disponibles, pour contrôler la propagation du virus.
Le syndicat fait aussi référence aux équipements de protection comme les masques N-95, demandé depuis le début de la crise sanitaire.
Linda Lapointe vice-présidente de la FIQ, explique les éléments importants à considérer dans la réforme de la loi 59 :