Révision de la Loi sur les langues officielles

Logo d'Impératif français. Sur un fond blanc il y a une bande verticale verte assortie d'une feuille de lys blanche et un triangle rouge format un P à la moitié de laquelle , il est écrit en français.
Impératif français, société à but non lucratif impliquée de près depuis plus de 45 ans dans la valorisation et la protection de la langue française au Québec . Photo : (gracieuseté d'Impératif français)
Fernand Ackey - CHIP - PontiacQC | 02-03-2021
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Le mouvement Impératif français a présenté un mémoire au Comité permanent aux langues officielles le 25 février.

Le principe de territorialité

Le mémoire amène la notion de territorialité, au moment où le gouvernement fédéral a reconnu le recul du français au Canada, y compris au Québec. Reconnaître la territorialité, selon Impératif français, entraîne la reconnaissance du français comme seule langue officielle de la législation au Québec. Ce principe de langue officielle unique existe déjà en Ontario. Les lois y sont traduites en français, mais, au moment d’un problème d’interprétation, seule la version en anglais est reconnue comme la version officielle. On veut la même chose au Québec pour la langue française.

Droit linguistique de la fonction publique fédérale

Bien qu’en principe on puisse travailler dans les deux langues officielles au sein du gouvernement fédéral, la pratique présente un autre portrait. Jean-Paul Perreault, président d’Impératif français, explique : « [les fonctionnaires fédéraux] n’ont pas le choix. Le gouvernement canadien continu à embaucher des gens incapables de parler français, et que ce fait impose l’anglais. »

Petit pépin technique ?

C’est MFrançois Côté qui a présenté le mémoire au comité. Jean-Paul Perreault aurait voulu faire une mise en situation avant la présentation du mémoire, mais il semblerait qu’il a été le seul à ne pas pouvoir se joindre à l’audience. Le président d’Impératif français semble douter que ce soit un pépin technique. M. Perreault croit d’ailleurs que ces audiences publiques ne sont que de la poudre aux yeux et que le gouvernement fédéral a déjà écrit la nouvelle loi. Il ajoute cependant qu’il faut donner la chance au coureur, bien que son ton laisse entendre qu’il n’y croit pas beaucoup...

La version intégrale du mémoire est accessible sur ce lien

Voici l'intégrale de l'entrevue que monsieur Jean-Paul Perreault a bien voulu donner à notre journaliste IJL, Fernand Ackey :