Le gouvernement de l'Alberta souhaite de plus en plus avoir son propre service de police provinciale comme en Ontario ou au Québec. Celui-ci remplacerait la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) et offrirait un meilleur service dans les régions rurales de l'Alberta, selon le gouvernement Kenney.
Cependant, les francophones de l'Alberta craignent que leurs services ne soient pas bien répondus. C'est aussi le cas pour le commissaire aux langues officielles Raymond Théberge et l'Association canadienne-française de l'Alberta (ACFA), car un service de police provinciale en Alberta ne serait pas soumis à la Loi sur les Langues officielles. La GRC relève du fédéral, donc elle est soumise à cette loi.
L'ACFA a rencontré des membres du gouvernement en janvier pour indiquer leur inquiétude par rapport à la création de ce service et aux solutions qui pourraient être apportées. L'ACFA et le gouvernement travailleront ensemble afin que les francophones de l'Alberta puissent recevoir des services en français.
Pierre Asselin, vice-président de l'Association canadienne-française de l'Alberta, nous parle des inquiétudes de son organisme et des solutions qui pourraient être apportées à propos de la création d'un service de police provinciale ici :