La banque alimentaire d’Edmonton fait face à l’augmentation de l’inflation

Dessins de fruits et légumes. On aperçoit des fraises, kiwis, banane, figue, carottes, laitue, melon d'eau, tomates, poivrons et chou
La banque alimentaire doit faire face àa la pandémie du Covid-19, mais également au prix de l'inflation qui ne cesse d'augmenter depuis un an. Photo - Pixabay - OpenClipart-Vectors
Vincent Savard - CFED - EdmontonAL | 05-11-2021
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Avec le prix de l'inflation qui a augmenté de 4% en une année et la pandémie du Covid-19 en cours, cela peut représenter un gros défi pour les banques alimentaires afin d'avoir des volontaires et se procurer assez de nourriture pour venir en aide aux gens dans le besoin. Voici comment la banque alimentaire d'Edmonton s'y prend.

Madame Tamisan Bencz-Knight, gérante des relations et des partenariats stratégiques de la Banque alimentaire d'Edmonton, s'est entretenue avec moi pour nous informer de ce qu'il en est de la situation face à ces 2 obstacles que sont l'inflation et la pandémie. Ces 2 obstacles commencent à troubler plusieurs organismes de bienfaisance. L'entrevue avec madame Bencz-Knight se retrouve à la fin de l'article. Celle-ci a été réalisée en anglais, un résumé en français sera transcrit plus bas dans l'article.

En Alberta, beaucoup d'organismes de bienfaisance commençaient à avoir de la difficulté à recruter des volontaires. Ceux-ci demandaient les 2 doses de vaccins obligatoires afin de pouvoir travailler pour eux. Ensuite, beaucoup d'organismes ont également de la difficulté à composer avec les prix des aliments qui ont tous augmenté lors de la dernière année. Selon Statistique Canada, le prix des aliments a augmenté de 3,9%. Pour ceux qui ne le savent pas, le prix de l'inflation est le coût de la vie (épicerie, automobile, frais de scolarité, prix du logement).

Vous pouvez faire un don à la banque alimentaire d'Edmonton en cliquant ici.

Étant donné que l'entrevue a été réalisée en anglais, voici un résumé de celle-ci en français. Les questions sont en caractère gras et les réponses en italique.

Avec le prix de l’inflation qui a augmenté de 4% depuis un an, comment votre organisme est-il affecté? C’est compliqué et intrigant à la fois. Nous achetons de la nourriture, surtout des œufs, parce qu’en juin, nous savions que le prix des œufs allait augmenter. Chaque mois, ça nous coûte environ 30 000$ par année en œufs. Sinon, on achète également la nourriture en grosse quantité, donc on ne voit pas l’impact de l’inflation pour tout de suite. Nous allons commencer à l’apercevoir dans la prochaine année. Nous regardons aussi comment cela affecte nos clients. L’impact de la hausse de l’inflation risque de plus les affecter étant donné que lorsque nous offrons un panier à quelqu’un, ils augmentent un peu plus l’argent qu’ils auront de besoin pour se nourrir. Alors, il y a beaucoup d’incertitudes parmi nous, mais nous sommes optimistes que les citoyens d’Edmonton vont continuer de nous aider.

Allez-vous être en mesure de fournir autant de nourriture qu’avant? Les établissements comme Sobeys, Safeway, Loblaws et Walmart nous aident à nous alimenter en nourriture. Donc, en plus de nos achats d’aliments, l’aide que l’on reçoit de la part de ses établissements nous aide beaucoup à continuer de servir un grand nombre de clients.

La semaine dernière, vous avez reçu plus de 18 000$ en dons. Est-ce que ces dons vous aident financièrement et compensent pour le prix de l’inflation? Oui en effet, nous devons continuer d’être sur la route pour livrer nos paniers d’aliments et de répondre au téléphone, parce que ces fonds nous permettent d’opérer.

Du côté de la Covid-19, plusieurs organismes commencent à avoir de la difficulté à trouver des bénévoles, parce que certains n’ont pas les 2 doses de vaccins. Avez-vous de la difficulté à recruter des bénévoles ou du personnel? Nous demandons à notre personnel et nos bénévoles d’être vaccinés. Nous sommes un service essentiel et nous ne pouvons pas nous permettre de fermer. Les clients qui viennent chercher la nourriture ne sont toutefois pas obligés d’être vaccinés. C’est une période compliquée, mais les gens sont prêts pour aider les gens et la plupart sont pleinement vaccinés. Nous ne sommes pas encore au point où l’on se trouve en difficulté.

Voici l'entrevue intégrale avec Tamisan Bencz-Knight :