Jour du Souvenir : portrait d’une femme de militaire

un ruban
À Saint-Jean-sur-Richelieu, les familles fabriquaient des rubans invisibles, qui correspondaient à l’uniforme invisible des familles. (Crédit photo : Virginie Fayet)
Marie Illés - CJFO - OttawaON | 10-11-2022
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Le 11 novembre c’est le Jour du Souvenir. À cette occasion j’ai discuté avec Virginie Fayet, femme de militaire. Elle avait 21 ans quand elle a rencontré son mari. Entrevue.

Ils se sont rencontrés en 1998 à Calgary. Il venait de graduer du Collège militaire royal du Canada de Kingston, elle était au pair chez sa sœur. « Je savais qu’il allait travailler dans le milieu militaire, j’avais 21 ans, et savoir les choses et les vivre, c’est deux choses vraiment différentes », commence l’histoire Virginie.

Son mari est parti en 2005 au Soudan pendant six mois avec l’ONU et il est parti en Afghanistan en 2008 avec l’OTAN. « Il y a tout type de départs, la vie de femme de militaire, c’est une succession de départ, pour des formations et des cours », souligne Virginie. Ils ont eu trois enfants. Une fille qui est née en 1999, peu de temps après le mariage, et deux garçons en 2002 et en 2005.

Quand son mari est parti au Soudan, ils habitaient à Saint-Jean-sur-Richelieu, sa famille était en Europe et sa belle-famille à Saguenay. « J’ai pu compter sur ma voisine qui elle aussi était Française, on nous dit qu’on peut compter sur le centre des familles, moi j’y allais un peu pour faire du social, mais il y avait le groupe de Soutien au Déploiement (GSD), qui m’a contacté un mois après le retour de mon mari, donc ils n’étaient pas de grand soutien pendant le déploiement, mais j’avais créé mon propre réseau », ajoute Virginie.

Pour connaître l’histoire de Virginie Fayet, femme d’un militaire, cliquez sur l’entrevue faite par Marie Illés :