Le fondateur et directeur du Centre communautaire multiethnique de Montréal-Nord, Guillaume André, dénonce un réseau d’arnaqueurs qui n’hésitent pas à soutirer de l’argent, berner leurs clients et disparaitre après, sans laisser de traces.
Guillaume Andre précise avoir reçu différentes plaintes au sein de la communauté haïtienne de Montréal où les gens sont victimes de trois types de fraudes. « Ce qui est le plus désolant, dit-il, c’est que ces fraudes concernent la résidence permanente au Canada et ces gens ont payé pour des services qui ne seront jamais accomplis. »
Quant à monsieur Frantz Andre (ci-contre), Militant pour la défense des droits de la personne et membre du Comité d'Actions des personnes sans statut (CAPSS), certains arnaqueurs sont connus et occupent même des positions sociales relativement importantes. « Parmi eux figurent des pasteurs, de soi-disant avocats et de faux consultants en immigration qui réclament des sommes d’argent aux demandeurs d’asile pour des services qui n’aboutiront certainement pas », indique monsieur André. Mais, pourquoi les victimes ne dénoncent-elles pas ceux qui abusent de leur confiance? Frantz André conclut que c’est parce qu’elles ont peur.
Reportage de David Mezy :