Grippe aviaire : les risques sont faibles pour les humains, mais la prudence est de mise

La tête de profil d'un goéland sur un fond bleu.
Une carcasse de goéland a été classée comme suspecte en juillet dernier près de La Romaine, en Basse-Côte-Nord, selon le site web du Réseau canadien pour la santé de la faune. (Photo : Pixabay)
Pénélope Clermont - CJTB - Tête-à-la-BaleineQC | 24-10-2022
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Les cas d’oiseaux infectés à l’influenza aviaire H5N1 s’accumulent depuis le printemps partout au Canada, dont au Québec. Même la Basse-Côte-Nord n’y échappe pas selon des données du Réseau canadien pour la santé de la faune.  

Daniel Labonté, relationniste de presse pour le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, se fait cependant rassurant et précise que les risques de transmission de l’influenza aviaire à l’humain par les oiseaux sauvages sont très faibles. « Un seul cas a été documenté en Amérique du Nord, chez une personne ayant eu des contacts étroits et soutenus avec de la volaille infectée en milieu clos », souligne-t-il.  

De plus, il ajoute qu’aucune preuve scientifique n'indique que le virus puisse être transmis aux humains par la consommation de volailles, d’œufs ou de gibier de sauvagine préparés et cuits correctement. 

Il est malgré de tout de mise de rappeler aux chasseurs à l’oeuvre présentement certaines recommandations à suivre en ce qui a trait à la manipulation de gibier ou aux intoxications alimentaires.  

Il est possible de signaler la présence d'un oiseau sauvage mort ou malade en communiquant avec le MFFP au 1 877 346-6763. Évitez d’approcher et de manipuler ces oiseaux en attendant les directives. 

Pour écouter la converse entre la journaliste Pénélope Clermont et son collègue Alain James Dubé :