Garderies à 10 $ : Le RFNB et la SANB veulent que le gouvernement emboîte le pas

Un enfant jouant avec des blocs
Deux organismes du Nouveau-Brunswick souhaitent faire avancer le dossier des garderies à 10 $. Crédit photo: pixabay
Judy Désalliers - CJPN - FrederictonNB | 21-10-2021
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Le Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick (RFNB) et la Société de l'Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) s'associent pour que le dossier des garderies à 10 $ avance le plus rapidement possible. Les deux organismes ont co-signé une lettre mardi à l'intention de Blaine Higgs.

Le RFNB et la SANB soulignent l’urgence de mettre en place un système de service de garde à l’enfance abordable, qui respectera la dualité linguistique en créant un nombre adéquat de places en français. Selon les deux organismes, la création de ce système est essentielle à l’égalité des genres et à l'économie post-pandémique.

En septembre dernier, Blaine Higgs a déclaré être en faveur des services de garde abordables et a affirmé son intention de signer un accord avec le gouvernement fédéral. En date du 21 octobre, aucun accord n'a été signé. Le Nouveau-Brunswick est l'une des seules provinces à ne pas avoir conclu d'accord fédéral.

« Un système de service de garde à l’enfance abordable permettra notamment aux femmes, qui sont encore responsables de la majorité des tâches familiales, d’accéder ou de se maintenir sur le marché du travail. La prospérité de notre province ne dépend pas seulement des entreprises, mais aussi de la sécurité économique de ses familles », peut-on lire dans la lettre signée par Monique Brideau, présidente du RFNB et Alexandre Cédric Doucet, président de la SANB.

Julie Gillet, directrice générale du Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick, en parle davantage en entrevue au 90.5 FM :

 

« On veut mettre la spécificité de notre province dans cet enjeu en ce qui concerne la dualité linguistique. Il est important que les services de garde ne deviennent pas des outils d'assimilation, mais qu'ils contribuent à l'épanouissement de nos communautés francophones », dit Julie Gillet.

« Il faut que les parents puissent accéder à des services en français. C'est pour cela qu'on s'allie à la Société de l'Acadie, nous aimerions que les ententes comprennent des clauses explicites pour la création et le maintien de places en français », conclut la directrice générale.