L’heure est au bilan du côté de la Garde côtière canadienne (GCC) qui procédait le 30 novembre à la fermeture de plusieurs de ses bases saisonnières de recherche et sauvetage au Québec. Avec deux appels reçus en 2022, la base de Kegaska a eu droit à une saison plus calme que normalement.
Selon Martin Dufour, surintendant par intérim au Programme de recherche et sauvetage pour la Garde côtière canadienne, région du Centre, la base bas-côtière peut recevoir entre 5 et 10 appels par année.
Le portrait est tout autre dans le secteur de Québec où la base a répondu à 1 425 appels maritimes cette saison. Quant au nombre d’appels global, il dépassait les 1 500.
Pendant la saison hivernale, la Garde côtière canadienne a principalement recours à ses brise-glaces pour les opérations de recherche et sauvetage, ainsi qu’aux autres navires qui peuvent se trouver dans la zone, en cas de nécessité. « Nous travaillons également en partenariat avec d’autres ministères, tels que le ministère de la Défense nationale qui fournit au besoin des aéronefs comme soutien aux opérations de recherche et sauvetage », ajoute la GCC dans un communiqué de presse.
Notons que la base de Cap-aux-Meules, aux Îles-de-la-Madeleine, demeura active jusqu’au 31 décembre.
Toute urgence maritime peut être signalée à la Garde côtière canadienne en tout temps en composant le 1-800-463-4393 ou en utilisant le canal 16 de la radio VHF.
Écoutez l’entrevue que Martin Dufour, surintendant par intérim au Programme de recherche et sauvetage pour la Garde côtière canadienne, région du Centre, a accordée à la journaliste de CJTB, Pénélope Clermont :