La Santé publique modifie les paramètres des phases de rétablissement. En phase jaune, l’étape à laquelle se trouvent Fredericton et Miramichi, les rassemblements informels intérieurs de 20 personnes sont permis, mais les contacts étroits ne doivent inclure que les membres de la famille et les amis. En conférence de presse hier, la médecin-hygiéniste en chef, la docteure Jennifer Russell, a conseillé de dresser une liste de contacts étroits et d'en avoir au plus six.
Les équipes sportives peuvent poursuivre leurs activités et des tournois peuvent être organiser à condition d’avoir un plan approuvé. Les lieux de cultes peuvent demeurer ouverts tant et aussi longtemps qu’une distance d’un mètre est maintenue entre les participants et que le port du masque est respecté. Les participants doivent être à au moins deux mètres pour pouvoir chanter.
Pour la phase orange, le port du masque est obligatoire dans les endroits intérieurs comme extérieurs. La Santé publique ne permet qu’une bulle d’un ménage, mais celle-ci peut être élargie pour inclure un soignant, un aidant naturel ou un membre de la famille immédiate qui a besoin de soutien. Plusieurs commerces comme les coiffeurs, les salles de sport et les casinos peuvent demeurer ouverts tant qu’ils suivent leur plan opérationnel.
La région de Moncton est passée cette nuit à la phase orange et Saint-Jean passera à cette phase cette nuit. Une éclosion dans un établissement résidentiel a notamment été signalée dans chacune des deux régions.
Par ailleurs, la Santé publique ordonne désormais aux travailleurs néo-brunswickois qui quitte la bulle atlantique de s’isoler pendant 14 jours à leur retour ou jusqu’à ce qu’ils aient reçu un test négatif réalisé entre le cinquième et le septième jour suivant leur arrivée s'ils restent neuf jours ou moins. S'ils restent dix jours ou plus, ils devront se soumettre à un deuxième test entre le dixième et douzième jour et pourront sortir de leur isolement après avoir reçu un résultat négatif au deuxième test.
Pour écouter les explications de Frédéric Cammarano au micro de Judy Désalliers :