Engager des travailleurs agricoles étrangers, c’est compliqué

Champ de foin suite aux récoltes
Besoin de main-d'oeuvre étrangère en agriculture
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Pour les entreprises agricoles du nord de l’Alberta qui embauchent régulièrement des employés venus d’ailleurs au pays ou de l’étranger, le recrutement n’est pas toujours évident. En temps de pandémie, alors que les frontières sont fermées à la plupart des étrangers, l’embauche de personnel devient encore plus complexe. 

Marc Lavoie, propriétaire de l’entreprise Macay à St.Isidore, fait souvent appel à des travailleurs étrangers pour combler ses besoins en main-d’oeuvre. Ceux-ci obtiennent souvent un permis de travail de deux ans et viennent s’installer dans la région. En temps de pandémie, Marc Lavoie a connu des délais et revirements de situation auxquels il n’avait jamais eu à faire face avant. 

Marc Lavoie nous fait part des défis rencontrés cette année: 

 

Le processus pour faire venir des travailleurs étrangers est bien complexe, mais pour Marc Lavoie, il y a l’avantage que les employés sont plus stables que les travailleurs canadiens qui ont tendance à rester moins longtemps. 

Pour Jean-Guy Roy et Diane Bourassa, propriétaires de la ferme Peace Land Management, c’est devenu une tradition d’accueillir des stagiaires français depuis 1997. Cette année, à cause de la crise de la COVID-19, l’arrivée d’un des stagiaires a été retardée, car la procédure a été quelque peu modifiée. L'entreprise devait fournir des preuves d'embauche pour que les travailleurs obtiennent des Permis Vacances-Travail (PVT). 

Diane Bourassa explique la situation: 

 

Les prochains mois risquent d’amener encore des défis pour les employeurs de la région qui font affaire avec des travailleurs étrangers. Toutefois, il semble que malgré la complexité de la situation, la patience et les efforts en valent la chandelle.