Des chercheurs du Nouveau-Brunswick tentent d’identifier un marqueur sanguin de la maladie d’Alzheimer. Cette découverte permettrait de ne faire qu’une prise de sang pour établir un diagnostic.
Ce serait un processus bien plus court qu’il ne l’est actuellement selon la chercheuse et neurologue du Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont, la docteure Ludivine Witkowski.
Pour l'instant, il faut faire de nombreux tests. La ponction lombaire, autrement dit recueillir dans le dos le liquide céphalorachidien qui se trouve dans le cerveau, est un test fiable, mais tous ne peuvent s'y soumettre selon la docteure Witkowski.
Il n’existe pas de traitement pouvant inverser les effets de la maladie. Lorsque la maladie est présente depuis plusieurs années, la docteure Witkowski assure qu'il n'est que possible d’espérer stabiliser ou ralentir la maladie. Des études se penchent présentement sur des manières de la stopper.
L'étude de la docteure Witkowski pourrait toutefois mener à certaines découvertes, comme la présence ou l'absence de certaines protéines chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Ces découvertes pourraient être une première étape de la découverte d'un traitement.
Les résultats de cette étude financée à hauteur de 25 000 dollars par le Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick devraient être connus dans environ deux ans. La docteure Witkowski mène cette étude avec Pier Morin, professeur de l'Université de Moncton, et Rodney Ouellette, président et directeur scientifique de l'Institut atlantique de recherche sur le cancer.
Pour écouter l'entrevue avec la docteure Witkowski :