Après avoir passé six ans à la barre du Collège nordique francophone, Josée Clermont annonce qu’elle prendra sa retraite en 2022. Et au moment où elle s’affaire à clore ses derniers dossiers, la directrice générale voit grand pour l’institution qui se prépare notamment pour l’entrée en vigueur de la Loi sur l’éducation postsecondaire des TNO et à s’enquérir du titre officiel d’institution d’enseignement francophone.
« Pour le futur, je m’attends à ce que le collège soit officiellement reconnu comme établissement d’enseignement postsecondaire francophone et qu’il voit son financent se stabiliser », précise Mme Clermont. Le Collège, qui entend accroitre son offre de programmes, ses partenariats et sa notoriété au cours des prochaines années, a également pour ambition de déménager ses locaux dans un futur campus de l’Université Polytechnique.
Pour l’heure, guidé jusqu’en 2023 par un nouveau plan d’affaires axé sur la croissance, le Collège attend la réponse d’Ottawa concernant une demande de financement pluriannuelle qui doit lui permettre de développer des programmes de formation francophones dans le domaine de la santé. « J’aurais aimé assister à ces changements ! Mais il est temps de passer le flambeau et je suis persuadée que la personne qui héritera de ces dossiers y parviendra », assure Mme Clermont. « Les fondations sont en place. »
Elle en parle au micro du journaliste Thomas Ethier :