Basse-Côte-Nord : aucun transport prévu pour les pères qui souhaitent assister aux échographies

À contre-jour devant un coucher de soleil, un homme donne un baiser sur le ventre d'une femme enceinte.
Les futurs pères demeurant en région éloignée et isolée se butent à une barrière supplémentaire pour assister aux suivis de grossesse de leur conjointe. (Photo : Pixabay)
Pénélope Clermont - CJTB - Tête-à-la-BaleineQC | 12-01-2023
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur email
Partager sur print

Ni la Politique de déplacement des usagers du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS) ni la Politique de transport des usagers du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord ne prévoient un accompagnement pour la femme enceinte lors de son suivi de grossesse. Une situation que déplore Nicolas Gagné, résident de Blanc-Sablon sur la Basse-Côte-Nord. 

Pour assister à l’échographie de 12 semaines de sa conjointe, qui a eu lieu le 6 décembre à Sept-Îles, Nicolas Gagné a dû débourser 574,74 $ pour un vol aller-retour au tarif préférentiel du CISSS. 

Nicolas Gagné :

Le futur père de famille déplore l’iniquité interrégionale que cette approche occasionne. « Ce n’est pas normal qu’en ville, si un père veut assister à l’échographie, tout ce qu’il a à faire, c’est être là, et moi, il a fallu que je paye 574,74 $ pour m’impliquer de façon minimale dans la grossesse et pour obtenir des informations par rapport à la grossesse. Cette politique et cette barrière financière vont complètement à l’encontre du concept de l’équité interrégionale », dénonce-t-il tout en soulignant l’importance de l’implication du père tout au long de la grossesse. 

Un aspect que reconnaît d’ailleurs l’Institut national de santé publique du Québec sur son site Internet. 

Pour écouter le reportage de la journaliste Pénélope Clermont diffusé sur les ondes de CJTB :