En avril dernier, le premier ministre Blaine Higgs a pris la décision de retirer les accords de la taxe de vente provinciale avec les Premières Nations. Il avait alors avisé qu'il annulerait ceux-ci le 13 avril 2022. Cependant, en vertu de la loi, ces accords ne peuvent être résiliés avant le 31 janvier 2023.
Le gouvernement du Nouveau-Brunswick fait donc marche arrière et a convenu que les accords seraient résiliés à cette date.
Les accords de la taxe de vente provinciale aident entre autres les réserves moins fortunées. « Les personnes vulnérables sont celles qui seront blessées si ces accords ne sont pas respectés et prolongés », a déclaré la cheffe d'Oromocto, Shelley Sabattis. « Les conséquences sociales pourraient être dévastatrices », ajoute-t-elle.
Les chefs sont ignorés
D’avril à octobre, le gouvernement Higgs a ignoré les demandes des chefs de six nations Wolastoqey de revenir sur sa décision. Ceux-ci voulaient négocier de bonne foi. Les chefs se disent frustrés du refus répété du gouvernement de s'engager dans des discussions sérieuses concernant le dossier.
« Blaine Higgs n'a montré que du mépris envers les peuples des Premières Nations sur cette question et de nombreuses autres », a déclaré la cheffe Patricia Bernard de la Première Nation de Madawaska.
En anglais, la cheffe Patricia Bernard en parlait davantage lors d'une conférence de presse vendredi dernier :