Plusieurs organismes et organisations de Miramichi pourraient unir leurs forces afin de mener d'importantes recherches sur les peuples qui ont habité dans la région au fil des siècles.
L'accord n'est pas encore signé, mais, si les discussions aboutissent, Les Amis de l'Île Beaubears, le Carrefour communautaire Beausoleil, la Scottish Heritage Association, le campus de Miramichi du New Brunswick Community College et la Ville de Miramichi pourraient financer, assembler et utiliser un drone muni d'un laser afin de faire des recherches archéologiques.
« Le but de ce projet, c'est qu'on a peut-être comme tout de suite sept ou huit endroits à Miramichi où on est pas mal certain qu'il y avait des activités historiques. Tu sais, des activités qui vient premièrement des Autochtones qui sont les premiers arrivées. Après ça, on a une autre grande histoire : "on avait-tu des Vikings ici?" Bien sûr, on savait qu'on avait les Basques ici. Les Basques, c'est bien établi qu'ils étaient ici avant Jacques Cartier et peut-être avant Christophe Colomb », assure Gérard Picot, membre de l'organisme Les Amis de l'Île Beaubears.
Parmi d'autres endroits, il y a la Wilson's Point où pourrait se trouver, selon M. Picot, une fosse commune pour des centaines d'Acadiens décédés dans la région à l'époque du Grand Dérangement. Toutefois, l'endroit qui pourrait être l'hôte de nombreux artéfacts a abrité une ferme au cours du siècle dernier, ce qui a compliqué les recherches archéologiques En labourant la terre maintes fois, les artéfacts ne sont plus ordonnés chronologiquement selon leur profondeur.
Le laser que les organismes et les organisations veulent utiliser permettrait d'obtenir un portrait général de sites plus juste. Il offre une grande précision et a été utilisé dans de nombreuses recherches sur les peuples autochtones d'Amérique du sud.
Mais, au-delà des potentielles trouvailles, M. Picot salue l'entente entre plusieurs peuples et assure que ce type d'histoire est trop souvent laissé de côté au profit de celles qui parlent de confrontations.
« Les Écossais et les francophones de Miramichi ont trouvé que c'est meilleur de travailler ensemble », dit-il.
Pour écouter les explications de M. Picot :