Pour une deuxième fois en trois mois, l'Opposition officielle a demandé mardi un examen indépendant de la gestion de la pandémie au Nouveau-Brunswick. Maintenant que les mesures sanitaires sont levées, le chef Roger Melanson s'attend à voir un plan d'intervention en cas de pandémie pour les futures générations.
Selon Melanson, les néo-brunswickois doivent apprendre ce qui a bien ou moins fonctionné durant les deux ans de pandémie et les conséquences de certaines mesures. « Depuis 24 mois, nous avons vécu une pandémie qui a été la pire depuis 100 ans. Le gouvernement au Nouveau-Brunswick s'est doté de beaucoup de pouvoir en utilisant la loi sur les mesures d'urgence », déclare le chef intérimaire du Parti libéral en entrevue. « On pense que c'est de mise qu'on apprenne sur comment cette pandémie a été gérée », ajoute-t-il.
Rappelons qu'en décembre dernier, l'Opposition officielle a déposé une motion demandant au gouvernement de procéder à un examen. « Il est nécessaire de procéder à un examen approfondi de la réponse à la pandémie de la province qui fournirait des informations sur ce qui a bien fonctionné, ainsi que sur les améliorations qui pourraient être apportées », peut-on lire dans le Journal de l'Assemblée législative du 9 décembre. « Un tel examen pourrait également être d'une grande aide dans l'élaboration d'un plan d'intervention (...) en cas de pandémie ». Après un long débat, la motion a été rejetée.
Trois mois plus tard, le chef de l'Opposition réitère sa demande et espère que la province soit mieux préparée en cas d'une future pandémie. « Notre demande, ce n'est pas d'identifier qui a bien ou mal fait », conclut-il.
Roger Melanson en entrevue sur les ondes de CJPN :