« On ne peut plus simplement tenter de maintenir nos services publics ». Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) suit le pas des partis opposants au Nouveau-Brunswick et demande au gouvernement d'investir davantage dans les services publics.
« Le gouvernement Higgs a annoncé un surplus budgétaire de 487,8 millions de dollars. C’est de l’argent provenant des contribuables et du fédéral que le gouvernement n’utilise pas pour améliorer et ajouter des services publics, créer de bons emplois et rendre la vie plus abordable pour tout le monde. Nous avons un plan pour faire tout ça », dit le président du SCFP Nouveau-Brunswick, Stephen Drost.
Dans le « Plan pour tous les néo-brunswickois » annoncé lundi, le SCFP recommande de financer les services publics de manière appropriée. Cela touche entre autres le système de santé, le salaire minimum et le domaine des soins.
« Les investissements dans le secteur public sont un moteur important de la croissance économique, de l'augmentation de la productivité et de la prospérité partagée. Le SCFP Nouveau-Brunswick souhaite que les milieux de travail de nos membres soient bien financés, que chaque néo-brunswickois ait accès à des services publics de qualité », a déclaré Gabrielle Ross-Marquette, conseillère syndicale en recherche au Syndicat canadien de la fonction publique en conférence de presse.
Selon la conseillère, l'argent est disponible pour faire de ces recommandations une réalité. « Il suffit simplement d'avoir les priorités à la bonne place, avec les gens et non avec les profits », indique-t-elle.
Les détails avec Judy Désalliers sur les ondes de CJPN :