Selon le Conseil de la santé du Nouveau-Brunswick (CSNB), la capacité de voir un fournisseur de soins de santé primaires en temps opportun a un impact sur les salles d'urgence et les cliniques comme lieu habituel de soins. Le CSNB a publié l'article « À la recherche d'un meilleur accès aux services de soins primaires au Nouveau-Brunswick ».
Dans un nouvel article publié le 30 novembre, le CSNB soutient qu'à l’heure actuelle, 86 % des néo-brunswickois déclarent avoir un médecin de famille comme fournisseur de soins primaires. 4 % ont également signalé avoir une infirmière praticienne comme fournisseur de soins de santé primaires.
Le Conseil de la santé le soutient dans l'article : avoir un médecin de famille ne garantit pas un accès en temps opportun. Près de la moitié (43 %) des néo-brunswickois sondés ont répondu qu’ils se rendaient plutôt à une clinique ou à une salle d’urgence en ces temps. Le Conseil a mené le sondage en 2020.
Le directeur général du Conseil de la santé, Stéphane Robichaud, parle de l'article « À la recherche d’un meilleur accès aux services de soins primaires au Nouveau-Brunswick » :
« Il est grand temps que l'on ait une meilleure gestion, une meilleure compréhension et une meilleure emprise des ressources offertes. Il faut s'assurer de répondre aux besoins de la population. Dans le cadre de la réforme, il y a beaucoup d'emphase sur le besoin d'engager de façon beaucoup plus efficace les communautés dans l'évolution des services de santé primaire », dit Stéphane Robichaud en entrevue au 90.5 FM.
Stéphane Robichaud invite d'ailleurs la population à visiter le site web du Conseil de la santé du Nouveau-Brunswick afin de visualiser les résultats du sondage sur la santé primaire, disponibles grâce à un nouvel outil interactif.