"On s'est rendu compte que dans les discours des différents candidats, les choses qui nous préoccupent vraiment en tant qu'entrepreneurs et membres de la communauté d'expression française étaient très peu présentes, voir complètement absentes", explique Martin Théberge.
Dans son communiqué, la CCFH précise que cette lettre émet 3 revendications principales :
- Une relance économique postpandémique inclusive, permettant à chacun et chacune de recevoir, mais aussi de donner et de contribuer à cette économie. Cette relance économique doit aussi reconnaître les travailleurs et travailleuses autonomes et les petites entreprises qui font rouler l’économie locale ainsi que les organismes à but non lucratif qui appuient leur communauté par la création d’espaces sociaux propices au développement.
- Une reconnaissance de la communauté d’expression française, diversifiée et complexe, qui nécessite des appuis dédiés et en français.
- Un accès à une main-d’œuvre qualifiée entre autres grâce à l’immigration, la reconnaissance des acquis et des mesures complémentaires pour lever les barrières systémiques et sociales telles que les défis liés au logement et les services de santé de qualité et en français.
"Lorsque l'on parle d'une relance postpandémique inclusive, on parle bien sûr d'économie et d'aides aux entreprises, mais on parle surtout d'une relance qui inclut tout le monde. Notre préoccupation ici, c'est de s'assurer que personne ne sera laissé sur le bord du chemin, les entrepreneurs, mais aussi les résidents en général", explique Martin Théberge.
Le président de la CCFH rappelle que l'organisme est non-partisan et n'appellera pas au vote pour l'un ou l'autre des partis, cependant il explique que les objectifs de la CCFH avec ce courrier c'est de sensibiliser les partis. Même s'il ne s'attend pas à avoir des réponses formelles et des engagements de la part des candidats, Martin Théberge espère grandement que ces préoccupations, partagées par les entrepreneurs francophones, seront entendues.
Martin Théberge était au micro de Oui FM pour parler de cette lettre et des revendications qu'elle contient :