Plusieurs obstacles empirent le manque de main-d'œuvre francophone dans la région de Saint-Jean. Les salaires insuffisants des éducatrices, la pandémie et le recrutement international, entre autres, causent plusieurs difficultés dans la région.
Face à ce manque de main-d'œuvre, L’Association Régionale de la Communauté francophone de Saint-Jean inc. (ARCf) a embauché 28 employés depuis 2017 grâce au recrutement international. Par contre, il existe plusieurs obstacles qui font en sorte que le recrutement cause plus de problèmes que de solutions.
Les reconnaissances des formations dans le secteur de la petite enfance se font très rares. Ceci fait en sorte que les certificats comme preuve d’éducation dans un autre pays ne sont pas valides ici. En plus d’avoir à s’adapter à une nouvelle culture, les nouveaux arrivants doivent refaire leurs études et cela peut prendre 1 à 2 ans avant qu’ils reçoivent la paie qui correspond à leur titre et à leur rôle.
De plus, la pandémie n'aide pas la situation de l'ARCf.
Comme l’explique Michel Côté, Directeur général de l'Association Régionale de la Communcauté francophone de Saint-Jean inc., les bulles, les jours de maladie ainsi que les tests pour la COVID-19 causent un manque d'employés.
Le 2 février, en pleine tempête de neige, le manque d'employés était tellement critique que les jeunes on dut être renvoyées à la maison. Selon Michel Côté, depuis leur ouverture en 1985, c’est du jamais vu. Puisqu’ils sont le seul centre de la petite enfance dans la région, Michel Côté espère pouvoir revenir à la normale bientôt.
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