Le marché des vêtements de seconde main est en forte croissance pour préserver l’environnement

des vêtements
La boutique dans le quartier de Côte-de-Sable d'Ottawa offrent une variété de produits de seconde main pour les passionnés (Photo : Marie Illés)
Marie Illés - CJFO - OttawaON | 24-01-2023
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur email
Partager sur print

Le marché des vêtements d’occasion a changé de visage ces dernières années, à tel point que dans 5 à 10 ans, il pourrait même devenir une forme courante de magasinage. C’est aussi un moyen de préserver la durabilité.

Le film documentaire True Cost révèle que 92 millions de tonnes de déchets textiles sont générées chaque année dans le monde. Un Américain jette en moyenne 81 livres de vêtements par an, cela signifie que chaque seconde, les vêtements d’un camion à ordures finissent dans des décharges. Dans un contexte climatique inquiétant, l’industrie des vêtements d’occasion connaît une forte croissance. Silvia Di Nardo a commencé à s’intéresser aux vêtements de seconde main il y a six ans.

« En augmentant la conscience des gens sur le marché vintage et sur le recyclage de vêtements, donner une autre vie aux vêtements, c’est très bon pour l’écologie et c’est très positif pour la personne qui donne, car c’est comme un cycle » - Silvia Di Nardo

L’industrie de la mode continue d’accélérer. Les deux plus grandes chaînes de mode rapide H&M et Zara, ont sorti 11 000 nouveaux styles en 2022 seulement jusqu’en avril, tandis que la mode ultra rapide Shein en a sorti 314 877 au cours de la même période.

« Je ne pourrais pas dire qu’on se dirige vers un désastre, car le désastre il est déjà là. On commence à documenter de plus en plus tout ce qu’il se passe avec les déchets de vêtements. On a sous les mains en ce moment un problème environnemental extrêmement grave », soutient Colin Jacob, conseiller en économie verte au Conseil Régional de l’Environnement et du Développement durable de l’Outaouais (CREDDO).

Voici le reportage de Marie Illés :