Au moment où tout semblait indiquer, en regard de l'analyse des eaux usées de la municipalité, la présence d’au moins un cas non détecté de COVID-19 à Yellowknife, cinq nouveau cas ont été déclarés dans la soirée du 10 décembre.
Écoutez le topo du journaliste Thomas Ethier :
Toute personne qui était en auto-isolement à Yellowknife entre le 30 novembre et le 9 décembre, suite à un déplacement à l'extérieur du territoire, est priée de passer un test de dépistage pour la COVID-19, le plus rapidement possible.
En point de presse, le 9 décembre, l’administration de la santé publique déclarait que tout porte à croire qu’il y a présentement un cas non détecté à Yellowknife, puisqu’on a repéré des traces du virus dans des échantillons d’eaux usées de la municipalité, analysées entre le 30 novembre et le 2 décembre.
La santé publique collabore avec le service Protégeons les Ténois pour s’assurer de contacter toutes les personnes qui se sont trouvées en auto-isolement durant la période visée. Les personnes qui se sont placées en auto-isolement sans avoir voyagé – parce qu'un membre de leur foyer revenait de voyage, notamment – ne doivent se faire dépister que si elles présentent des symptômes.
Depuis, cinq cas ont été confirmés, tous liés à des déplacements en dehors du territoire - l'avis de dépistage demeure toutefois en vigueur -. L'un de ces cas est lié à un voyage en dehors du Canada. Les quatre autres personnes atteintes de la COVID-19 proviennent d'un même ménage et y sont isolés. La Santé publique indique que ces cinq personnes ont bien suivi les protocoles d'isolement, et qu'elles se portent bien.
Une opération d’envergure
Les heures de services du centre de dépistage de Yellowknife ont été prolongées et le personnel accru pour répondre aux besoins de l’opération. Des équipes ont également été déployées dans les centres d’auto-isolement désignés pour tester les personnes qui s’y trouvent.
Des centaines de personnes sont ciblées par cette opération de la Santé publique, a indiqué l’administratrice en chef de la Santé publique, la Dre Kami Kandola, en point de presse le 9 novembre. Elle n’a toutefois pas été en mesure de préciser le nombre exact.
Au moment du point de presse, Dre Kandola venait de recevoir de nouveaux résultats aux tests sur les échantillons d’eaux usées de Yellowknife, qui ne dévoilaient pas d’accroissement du niveau d’intensité du virus, mais pas de baisse non plus. En ce moment, ce niveau est faible et indique qu’il ne pourrait possiblement provenir que d’une seule personne. Toutefois, ces résultats ne permettent pas d’évaluer avec certitude le niveau actuel de risque pour le public.
« Ces traces du virus proviennent peut-être d’une ou deux personnes qui sont présentement en auto-isolement avec des symptômes moyens ou faibles, ou d’un travailleur qui est déjà parti du territoire, a-t-elle expliqué. Peut-être aussi que cette personne s’est déplacée et que la COVID-19 circule dans nos collectivités. »
Les TNO sont présentement en mesure d’analyser environ 500 tests au territoire par semaine, en plus de pouvoir envoyer des cartouches en Alberta pour obtenir les résultats, si nécessaire. Les analyses sont effectuées à l’hôpital territorial Stanton et à l’hôpital régional d’Inuvik.