Une virée sur la Basse-Côte-Nord pour stimuler le développement de la région

Le secteur de la transformation des pêches devra s’adapter à l’interdiction de jeter les coproduits dès 2025. – Photo archives CJTB
Le secteur de la transformation des pêches devra s’adapter à l’interdiction de jeter les coproduits dès 2025. – Photo archives CJTB
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Des représentants de trois organisations sont en virée sur la Basse-Côte-Nord pour aller à la rencontre des Coasters et les informer des différentes possibilités de développement économique qui s’offre à eux. Que ce soit pour travailler pour établir des partenariats avec d’autres entreprises, rendre son entreprise plus écoresponsable ou à innover dans le domaine des pêcheries, les habitants de la Basse-Côte-Nord trouveront réponse à leurs questions.

Tête-à-la-Baleine avait de la visite lundi dernier. Barbara Morneau et Gabrielle Guérault de la Société d’aide au développement économique (SADC) de la Côte-Nord, Marilou Vanier, directrice du Créneau ressources, sciences et technologiques marines et Vincent Carbonnelle, agent régional du Fonds Écoleader sont de passage cette semaine sur la Côte-Nord.

Si la mission des différentes organisations diffère, leur vision se rejoint dans l’objectif de favoriser la collaboration entre les entreprises et leurs milieux respectifs.

Vers l’économie circulaire

Pour une région particulièrement isolée comme la Basse-Côte-Nord, le discours que tiennent Barbara Morneau et Marilou Vanier sur l’économie circulaire a de quoi séduire. Utiliser les déchets des uns comme matière première pour les autres.

Un exemple concret pour la région : les coproduits de la transformation des pêches.

Ces déchets de la transformation ne pourront plus être jetés ou enfouis à compter de 2025, souligne Marilou Vanier. Les transformateurs devront donc trouver des solutions pour valoriser cette matière d’ici moins de cinq ans.

« Nous nous dirigeons vers l’économie circulaire, assure Barbara Morneau de la SADC de la Côte-Nord. On reprend ces déchets qui peuvent devenir la matière première d’une autre entreprise. Plutôt que de devoir payer pour l’enfouir, l’entreprise sera payée pour s’en départir (…). Il y a des procédés qui peuvent être utilisés pour faire du broyage ou du séchage. On peut transformer la matière en farine, en bouillon, en soupe et il y a même des débouchés pharmaceutiques et cosmétiques. »

Le rôle de la SADC de la Côte-Nord et du Créneau ressources, sciences et technologiques ne se limite aux entreprises de transformation du poisson.

Barbara Morneau œuvre au volet Synergie 138 de la SADC, un projet qui s’étend de l’île d’Orléans jusqu’à Blanc-Sablon. « L’objectif est de faire du maillage, de marier certaines entreprises. C’est toujours dans un objectif d’aller vers une économie plus circulaire », explique-t-elle.

Du côté du Créneau ressources, sciences et technologiques, l’organisme peut aussi mettre sur pied du financement pour des projets de recherches qui peuvent contribuer à plusieurs entreprises.

Conseils en environnement

De son côté, Vincent Carbonnelle du Fonds Écoleader n’a pas la mission la plus simple. Le Fonds Écoleader, programme du ministère de l’Économie et de l’Innovation a le mandat de mobiliser les entreprises autour des pratiques plus écoresponsables.

Une approche qui inclut plusieurs aspects comme la gestion des matières résiduelles, mais aussi l’efficacité énergétique et la consommation d’eau.

Les chefs d’entreprises sont généralement conscients des points à améliorer dans leurs pratiques, assure Vincent Carbonnelle, mais faute de connaissances, de temps ou de fonds, les projets restent souvent à la table à dessin.

Le rôle du Fonds Écoleader est d’offrir des services d’orientation et d’expertises pour aider les entrepreneurs à diminuer l’impact environnemental de leur gagne-pain.

Tous les intervenants cités sont facilement joignables pour obtenir davantage d’information sur les programmes disponibles en contactant les organisations respectives ou via la radio CJTB.